Dans le cadre de la consultation pour le recrutement d’un nouvel opérateur pour la Gestion du Bordereau électronique de suivi des cargaisons (BESC), il est important de rappeler aux autorités guinéennes les éléments suivants : La République de Guinée a souhaité lancer une consultation pour le changement d’opérateur BESC à la suite de malversations et de gabegies financières par l’opérateur Béninois Jean Codo, via sa société ATPMS.
Certains hauts cadres de la présidence essayent par tous les moyens d’appuyer le Phoenix, l’une des sociétés soumissionnaires d’un appel d’offre du port, et ce, malgré les charges retenues contre celle-ci. Car la société Phoenix présente des risques légaux.
Il faut noter que les anciennes pratiques dénoncées dans le temps refont surface dans notre pays. Malgré le Discours souverainiste et Africaniste du président Alpha Condé au sein même du palais de l’Elysée à Paris, la Guinée une fois de plus est victime de tentative de déstabilisation dans ses choix souverains de la part d’un cadre de l’ambassade de France et avec le plein appui de M. Kalil KABA , dont les intérêts sonnants et trébuchants dans cette affaire sont plus importants.
Force est de constater que la société Phoenix, l’un des dix (10) opérateurs consultés, exerce une pression inacceptable sur les procédures règlementaires d’appels d’offres pour modifier en sa faveur les critères de sélection.
Pourquoi la société Phoenix prend le risque de violer le code des marchés publics de la République de Guinée qui stipule que tout soumissionnaire qui a participé à des pratiques visant sur le plan technique à influencer sur le contenu de dossier d’appel d’offre est passible de sanction prononcées par l’autorité comme la confiscation des garanties constituées par le contrevenant , l’exclusion de la concurrence, le retrait de l’agrément  et une autre sanction à caractère pécuniaire sous la forme d’une amende.
Est-ce que c’est ce super cadre Ibrahima Kalil Kaba qui leur donne ce pouvoir ?
Les images fièrement postées sur les réseaux sociaux par les personnes concernées montrant le Président de la République de Guinée en compagnie du Président Directeurs Général de ladite société et de ses collaborateurs démontrent à suffisance le parti pris et surtout leur influence dans ce dossier.
Et l’autre grande question, est de savoir pourquoi le ministre des transports Oyé GUILAVOGUI ne réagit pas sachant que Phoenix, présente des risques légaux avec une sale réputation dans la sous régions? N’est-ce pas là la preuve qu’il est aussi mouillé dans cette magouille même si c’est lui qui a signé l’appel d’offre?
La population et les autorités guinéennes doivent être extrêmement vigilantes sur ce point pour éviter de se faire pointer du doigt par les autorités internationales en charge de la régulation du transport.
A. Camara
Affaires à suivre…