Le 15 avril 2024, après la cérémonie de bienvenue du chef de la nation Onondaga, Tadodaho Sid Hill, le plus grand rassemblement annuel mondial des peuples autochtones a démarré les travaux de sa 23e session lundi au Siège des Nations Unies à New York.
L’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones (UNPFII) réunit cette année plus de 2.000 participants, dont des hauts responsables des Nations Unies et des jeunes autochtones. ONU
Conjointement, ils vont chercher à accroître l’accès des autochtones au financement, afin de leur permettre de garantir leurs droits à l’autodétermination, de faire valoir leurs droits, de poursuivre leur développement économique, social et culturel et de financer leurs structures de gouvernance, comme le stipule la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
« L’élimination des obstacles aux flux financiers est cruciale pour assurer l’accès direct des peuples autochtones à la mise en œuvre de nos actions et programmes, pour disposer des moyens de financer notre autonomie et pour maintenir notre autodétermination », a souligné la Présidente de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, Hindou Oumarou Ibrahim.
Toutefois, les financements destinés aux peuples autochtones, en particulier l’aide internationale au climat et au développement, sont loin de répondre à leurs besoins, a souligné Mme Oumarou Ibrahim, qui est membre de la communauté peule Mbororo du Tchad.

Une synthèse de Thierno Amadou DIALLO
Pour conakrynet.info