623_obamaLe président américain Barack Obama a averti mardi que la lutte contre le virus Ebola était loin d’être gagnée en Afrique de l’Ouest, appelant à rester vigilant même si des progrès ont été enregistrés, au Liberia en particulier.

« Tant que l’épidémie continue dans trois pays d’Afrique de l’Ouest – Liberia, Sierra Leone, Guinée – cela représentera toujours un danger, pas seulement pour l’Amérique mais pour le monde entier », a-t-il souligné lors d’une réunion à la Maison Blanche avec l’équipe chargée de la riposte face au virus.

« Nous sommes loin d’être tirés d’affaire en Afrique de l’Ouest », a-t-il ajouté.

« La bonne nouvelle est que, dans certaines parties du Liberia, nos efforts, à la fois civils et militaires, ont un réel impact », a-t-il souligné, tout en relevant une hausse des cas en Sierra Leone.

« En Guinée, les chiffres sont moins importants qu’en Sierra Leone ou au Liberia mais les cas sont souvent dans des zones très reculées difficiles à atteindre et la coordination internationale doit encore s’améliorer », a-t-il poursuivi.

Près de 2.200 soldats américains se trouvent actuellement au Liberia. Le Pentagone avait initialement prévu d’y déployer jusqu’à 4.000 hommes mais ce chiffre ne devrait finalement pas dépasser la barre des 3.000.

« On s’est rendu compte, en travaillant avec l’Agence américaine de développement (USAID) et le gouvernement du Liberia, qu’il y avait beaucoup de capacités là-bas dont nous ne connaissions pas l’existence », a expliqué le général Gary Valesky, chef du contingent américain au Liberia.

La plus grave épidémie d’Ebola depuis l’identification du virus en 1976 a fait 5.177 morts sur 14.413 personnes infectées depuis le début de l’année, selon le dernier bian de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié vendredi.

AFP