Aimons nous les uns les autres. Toutes les religions du monde nous enseignent cela. À quelque jours des élections municipales et communautaires, la psychose des lendemains qui déchantent hantent déjà l’esprit des populaires. En un mot comme en mille, les violences post électorales constituent des préoccupations majeures. La gestion efficace et efficiente du processus électoral est un défi auquel chaque acteur politique se doit de faire face. C’est d’autant plus important que cela participe au maintien de la paix dans la cité. Aucun sang du guinéen ne doit couler pour des questions aussi subjectives que celle relative à l’ethnie et d’autres bêtises humaines. L’élection est un laps de temps consacré au choix des femmes et des hommes dont l’ambition est de donner une autre image à leurs contrées. Le développement à la base permet justement de baliser le chemin pour une démarche participative des citoyens dans la gestion des bien publics. Malheureusement, les oiseaux de mauvais augure choisisent ces moments pour semer le trouble dans le pays. Ces Gunéens ni foi sans loi croient trouver leurs intérêts dans le chaos. ils se trompent doublement. Non seulement ils auront participé à l’effritement du tissu social. Mais aussi à décourager les investisseurs étrangers. Cependant ils oublient qu’ils ont des parents dans le pays.
Il importe de rappeler que le désordre n’a jamais fait avancer une Nation. Elle est l’une des sources de retard chronique pour nos Etats. Mieux vaut bâtir une Nation autour des valeurs conformément à la devise nationale: travail, justice et solidarité. Nos devanciers s’étaient donné la main pour faire front commun face aux colons. C’est dans l’unité d’action que le combat pour le combat pour la liberté et la démocratie trouvent leur fondement. Le pays est suffisamment en retard pour entreprendre d’autres actions susceptibles de le placer au peleton des derniers, en termes de développement. Autant il est vrai que des actions subversives anéantissent les efforts de devolppement, autant la justice sociale doit être de mise. Les frustrations et la non application de la loi sont souvent aussi source potentielle de conflits dans le padanse. L’exclusion est l’autre gangrène de la société guinéenne qui brille par le rejet d’une catégorie de citoyens du fait de leur appartenance polique. Le rôle qu’occupe Dame Thémis est aussi prépondérant qu’important. il est le reflet de notre capacité à donner à chacun ce qui lui revient de droit, et à sanctionner tous ceux qui se mettre au travers de la loi. Celle-ci est impersonnelle et s’applique à tous les citoyens.
Au-delà des mots, au sortir des élections, les liens séculaires doivent être renforcés comme au vécu de nos ancêtres qui se sont sacrifiés afin de bâtir une Nation aux valeurs universellement reconnues. L’hospitalité légendaire qui a scellé des siècles de cohabitation entre les ethnies ne doit souffrir d’aucune entorse. Ce qui nous ressemble doit être plus fort que ce qui nous divise. En réalité, l’élection n’est qu’une étape dans la consolidation de nos institutions. Elle n’est ni destructrice de nos valeurs, ni arène où des forces aveugles doivent s’affronter au non de l’ethnie où d’appartenance communautaire. La frénésie pour la chose politique est souvent alimentée pour se mettre à labri de certains besoins, voire des ennuis judiciaires lorsqu’on n’aura passé son temps dans la gestion des affaires louches. C’est le côté obscur de certains politiciens en mal de véritables projets de société. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous sommes condamnés à vivre ensemble avec nos qualités et nos défauts. Comme le dit l’adage, la chute d’une souri n’est pas un problème si le chat ne se mêle pas.
M. Morgan
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