Les travaux de l’atelier de formation des animateurs communautaires ont débuté lundi 23 juillet, dans les locaux du ministère de la Citoyenneté et de l’Unité nationale. Organisé par le consortium WANEP-ACORD-RAJGUI, cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la consolidation de la paix en Guinée.
Trente participants issus des organisations de la société civile, bénéficient de cette formation financée par le Fond de consolidation de la paix des Nation unies. L’objectif étant de les outiller des capacités d’alerte précoce afin d’être en mesure d’analyser la situation sécuritaire dans leurs localités respectives.
Liliane Alapini, représentante du président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a indiqué que ce projet s’inscrit en droite ligne avec leurs objectifs de promouvoir la paix à travers l’espace sous-régional. Un système qui, selon elle, s’est impliqué activement dans la résolution des conflits et du maintien de la paix dans plusieurs pays membres.
« Le contexte guinéen a été dominé ces dix dernières années par des crises sociopolitiques, des conflits liés aux ressources minières, à l’accès aux services sociaux de base, des violences intercommunautaires à base ethnique et politique, renforcés par une fragilité de l’état de droit et des déficit de gouvernance », a introduit le coordinateur du programme du Fond de consolidation de la paix du système des Nations unies, Ibrahima Barry, avant de déploré du fais que les jeunes sont à la fois des acteurs et victimes de ces tensions politiques.
Selon lui, les jeunes sont souvent objets de manipulations politiques à cause de leur vulnérabilité et de marginalité sociales et économiques.

Djaka Fofana