La problématique des changements climatiques est devenue une préoccupation mondiale. Malgré sa forte potentialité environnementale, le climat en Guinée est confronté à des pratiques entropique caractérisées par la déforestation, l’exploitation anarchique des  ressources et des feux de brousse.

Chaque année, les acteurs évoluant dans le domaine de l’environnement se réunissent à travers des sommets, forums, séminaires ou ateliers pour échanger et partager des expériences visant à trouver des voies et moyens pour freiner les changements climatiques. Des incitatives qui devrait permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre en deçà de 2°C. C’est ainsi que lors de la COP21 de Paris en 2015, plus de 190 pays ont pris des engagements, appelé Contribution Prévue Déterminée au Niveau National (CPDN). Un engagement qui contraint désormais, chaque pays à établir des stratégies lui permettant de lutter contre les dérèglements climatiques selon ses réalités environnementales.

Les pays africains sont les moins pollueurs, mais restent les principales victimes de la pollution des grandes puissances. Le continent africain est dernier avec un taux de 4%, il reste derrière la Chine qui occupe la première place avec 25%, puis les Etats-Unis 17%, l’Europe 12% et  l’inde 10%. Au regard de ces constats, des environnementalistes émettent l’idée d’obliger les grands pollueurs du monde à accroitre les financements des projets innovants en faveur des pays victimes. Même si cette étape semble être ardue pour ces Etats vulnérables en terme de décaissements des fonds auprès des bailleurs de fonds’’.

La Guinée, exposée et sensible aux changements climatiques !

La Guinée offre un climat propice à  l’agriculture avec une pluviométrie moyenne de 1200 mm / an au Nord et Nord-Est, 4000 mm à Conakry et jusqu’à 1800 mm dans les hauteurs du Fouta-Djalon. Elle est à la fois exposée et sensible aux changements climatiques, et ne dispose que de peu de capacité d’adaptation.

L’augmentation générale des températures moyennes, la baisse des précipitations annuelles en particulier dans le Nord-Ouest et le Nord-Est du pays, la modification de la fréquence et de la répartition intra-annuelle des précipitations et l’élévation du niveau de la mer de l’ordre de 80 cm d’ici à 2100 sont entre autre des conditions climatiques qui pourraient générer des conséquences négatives sur de nombreux secteurs.

En dépit de son régime pluviométrique modifié, la Guinée devrait continuer à bénéficier de conditions climatiques plus favorables que ses voisins du Nord. Elle pourrait également devenir un lieu de transhumance pour les troupeaux sahéliens.

 

I. Diallo

Pour conakrynet.info

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