Par les temps qui courent, le moindre déplacement dans les véhicules de transports en commun, est synonyme de stress. Chaque jour que Dieu fait, un décompte macabre s’invite dans le débat national. L’état des routes et  celui des véhicules laisse vraiment désirer, et ce, malgré les efforts gigantesques du ministre Moustapha Naité.

Les exportateurs de véhicules d’occasion ont, pour la plupart, fait de la Guinée le dépotoir de vieux engins roulants.Tout ce qui intéresse  l’État c’est d’exiger que le dédouanement se fasse dans les règles de l’art. La sécurité des passagers est le cadet des soucis des autorités guinéennes. Les barrages ne servent qu’à soutirer des espèces sonnantes et trébuchantes aux pauvres. Aucun contrôle technique. Même un poseur de bombe déguisé peut sereinement traverser d’une ville à l’autre sans être inquiété.

Pour ce qui concerne l’état piteux des routes du pays, c’est un sentiment de révolte qui anime tout voyageur. Un pays dont les potentialités économiques devrait lui rassurer un développement dans tous les secteurs. Malheureusement, les priorités sont ailleurs. Ceux qui ont en charge des infrastructures routières ont l’habitude prendre les enfants de bon Dieu pour des canards sauvages. Ils attendent le dégradement très avancé des routes pour mettre en branle leur puissante machine de surfacturation.

Les ponts et autres infrastructures de franchissement souffrent de financement.  Ils représentent des dangers potentiels pour tous ceux qui les empruntent.
Sourimaka Foté
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