Yamoussa Sidibé

L’œuvre est signée de Yamoussa Sidibé qui compte désormais à son actif cinq ouvrages. Ce nouveau livre a donné lieu, jeudi 15 novembre, à une cérémonie de dédicace dans l’enceinte de la Maison de l’écrivain. Les férus de la littérature et autres belles lettres ont massivement répondu présent. 

 

Pour le mot de l’éditeur qui n’est autre que L’harmattan Guinée, ce roman historique plonge les lecteurs dans le Manding médiéval comme pour planter le décor 

 

Comme pour planter le décor, Facely Mara, président par interim des écrivains de Guinée adresse les profonds remerciement de son association à tous ceux qui se bougent pour le rayonnement de la littérature guinéenne. Selon lui, le livre à sa naissance fait plaisir à toute l’humanité. « Le livre augmente le savoir de tout le monde. Dans le monde des livres il existe des volumes qui retracent des vies et des civilisations. Le chemin du livre est celui de l’intemporalité. Tout être humain à quelques choses à raconter », dit-il.  Et dans la foulée, il a exhorté les journalistes à écrire. Il a jeté la pierre dans le jardin des scribouillards non sans un brin d’humour.  « Ils ne sont pas légion dans le domaine de l’écriture. Quand naît l’œuvre, la douleur est vite oubliée . 

L’écriture permet de ralentir le vieillissement du cerveau. Écrire est une occupation originelle », conclut-il. 

 

À propos de l’auteur, Yamoussa Sidibé, il a été rappelé qu’il est natif de Sabendè (Fria). Après de brillantes études à l’école normale supérieure de Maneah, il jette son dévolu sur le journalisme. Cerise sur le gâteau, il a été directeur général de la Radio Télévision Guinéenne, la RTG. 

La représentation scénique de quelques extraits du livre a agrémenté la cérémonie au grand plaisir des invités.    

Tonnerre d’applaudissements pour les comédiens pour une si bien prestation.

 

À tout seigneur, tout honneur. L’auteur, Yamoussa Sidibé a tenu en haleine les amoureux du livre. Il affirme avoir evoqué le présent voire l’actualité de mon pays en se plongeant dans le passé.  L’interet du livre, c’est de porter la réflexion sur le bilan de notre indépendance.  »Nous avons dit: Non ! le 28 septembre aux blancs. Cependant nos enfants vont chez eux à la recherche du bonheur.

Qu’est ce qui nous est arrivé pour etre incapable de satisfaire aux besoins vitaux de nos populations ? « , s’est interrogé l’écrivain.

 

Entres autres témoignages, il apparaît en filigrane que l’auteur a un immense talent dans l’art d’écriture. Son questionnement sur le sens de notre indépendance a donné lieu à un débat intéressant et passionnant. Toutefois, il ne faut pas ramener ce roman à la seule vie de Samory Touré, comme l’a souligné Madifing Diané, ancien ministre de la Sécurité. 

 

À bon entendeur, salut ! 

 

M. Morgan

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