La consommation de la drogue est fortement banalisée voire légalisée à Conakry. C’est à cœur joie que les jeunes s’en donnent volontiers. Partout dans la capitale guinéenne, la vente et la consommation de la drogue sont les cadet des soucis des autorités. Ce qui a pour conséquence le nombre sans cesse croisant de fous dans la cité. Aucune contrée du pays n’est à l’abris de cette situation dont l’ampleur est désastreuse pour l’avenir de la jeunesse.
Sans foi ni loi, le moindre espace est récupéré par cette jeunesse à l’abandon. Ces jeunes passent des journées entières à se bourrer au vu et au su de tout le monde. Ils n’ont ni honte ni peur des autorités politiques. Les religieux peuvent prêcher. Ce n’est ni leur affaire ni leurs préoccupations. En ces lieux, la musique se joue à fond de manière à tympaniser le voisinage. Le débat tourne autour de la politique et du football étranger. Les discussions sont tellement houleuses qu’elles finissent souvent par des coup-de-poing et autres rixes.
Dans la presqu’île de Kaloum, à Sandervalia précisément, la 4e avenue se signale dans ce trafic. La drogue s’y vend à ciel ouvert. À toutes heures de la journée, les delinquants du coin, consomment et vendent de la drogue sans être inquiétés. On les reconnaît surtout dans leur démarche nocha Sur les causes de la recrudescence de la consommation de la drogue, la démission parentale rafale la palme d’or. Ils sont nombreux, ces parents qui sont incapables d’inculper certaines valeurs à leurs enfants.
L’instruction et l’éducation ont foutu le camp dans des familles. Le catéchisme et l’école coranique sont moins fréquentés par une jeunesse qui a d’autres chats à fouetter. Ce sont les réseaux sociaux qui prennent le relais. Tout ce que la toile véhicule comme modernité, est repris par une jeunesse en mal d’inspiration et empêtrée dans un magma d’inaction. En cela s’ajoute le laxisme dans l’application de la loi. Les forces de sécurité sont plus promptes à réprimer les marches <<pacifiques>> de l’opposition que de traquer les vendeurs et autres consommateurs de drogue.
La corruption aidant les rares descentes dans ces lieux se négocient en espèces sonnantes et trébuchantes. Le butin est emporté pour être incinéré dans un flou artistique. Selon des témoins, des hommes en tenue viendraient se ravitailler dans ces ghettos.
Mohamed JM Morgan
Pour www.conakrynet.info
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