Dans la poursuite de ses séries de formations dédiées aux journalistes, animateurs culturels et responsables de médias, le FADEM a lancé ce vendredi 11 octobre 2024 son atelier de deux jours à N’zérékoré, un atelier de formation sur la lutte contre la désinformation et le discours de haine en cette période transitoire dans notre pays. Cette étape, présidée par le Directeur de Cabinet du Gouvernement de N’zérékoré, El Hadj Tidiane Soumah, a été précédée par celles de Labé, Mamou et Kankan. Il faut rappeler que l’initiative est du ministère de l’Information et de la Communication, à travers le Fonds d’Appui au Développement des Médias (FADEM), avec un appui technique et financier du Haut Commissariat des droits de l’homme. Placé sous le thème : « Médias, lutte contre les discours de haine et incitation à la violence », ce projet va s’étendre d’ici les élections et touchera à peu près 2500 journalistes sur l’ensemble du territoire national. L’objectif visé est de renforcer les capacités et compétences de ces acteurs des médias en matière de lutte contre les discours de haine et l’incitation à la violence, ainsi que contre la désinformation, la malinformation et la mésinformation en les dotant d’outils techniques et de mécanismes de vérification efficaces pour garantir un journalisme plus précis, fiable et responsable.

En introduisant l’atelier, le Directeur général du Fonds d’Appui au Développement des Médias (FADEM), Souleymane Bah, a souligné que : « Le but final est de vous doter, vous, acteurs des médias, des outils et mécanismes pour mieux vous aider à exercer votre profession et nous comptons sur votre collaboration. Ces échanges seront riches en contenu et vous aideront à mieux cerner les mécanismes ou les techniques pour mieux contrer et prévenir les incitations à la violence en Guinée. »

Sur la même lancée, le Chargé de promotion des droits de l’homme au Haut Commissariat des droits de l’homme (HCDH), Jean Paul Lamah, a soutenu que dans un contexte où nous avons besoin de construire la paix, votre métier devient de plus en plus indispensable mais de plus en plus difficile à mener. « Nous sommes donc à un atelier qui se déroule dans tout le pays.  Ce qui démontre la volonté des autorités à tous les niveaux d’aider la presse à jouer ce rôle de façon efficace », a-t-il expliqué.

Le rappel de la responsabilité du journaliste en matière d’éthique et de déontologie pour un meilleur exercice du métier est l’essentiel des discussions entre spécialistes de l’information et de la communication durant toutes les rencontres de débat.

Selon les organisateurs, à la mi-octobre, Conakry sera la dernière étape de ces formations des journalistes.

Maimouna Sow