Le président du Parti de l’unité et du renouveau (PUR), Mamadou Louda Baldé, qui faut-il le rappeler attend toujours son agrément qui doit être délivré par le Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation(MATD). Entend, manifestement faire la politique pas comme les autres. C’est ainsi, lors d’un séjour dans le district d’Atloulaye, sous préfecture de Benty/Forécariah, j’ai été touché par les cris de coeurs des habitants de cette partie de la Basse Guinée. « Je tenté de répondre à la mesure des moyens des militants et sympathisants du PUR. Dès qu’on est arrivé à Binty, nous avons été reçus dans une maison des jeunes faite de pailles. Ils ont allé chercher des chaises de familles en familles. Au fond de moi, ce que j’ai vu, je ne pouvais pas leur parler de ça à l’instant T» , a expliqué Louda Baldé.
« Imaginez dans ce genre de localité où, il n’y a ni électricité, ni groupe électrogène non plus d’appareil téléviseur. Le seul puits qui existe est à la mercie de la haute et la basse marée. Quand la marée est basse, il n’y a pas d’eau dans le puits. Et donc, ce sont ce genre de constats qui nous a touché. Lorsque que la population voudrait suivre un match de championnat européen ou de l’équipe nationale , le journal, elle est obligée de prendre la pirogue et venir suivre le petit écran à Benty, au risque et péril», a laissé entendre Louda Baldé.
Le vendredi 10 juin , à travers un acte purement humanitaire, on est venu les remettre des dons de ces populations.
« Un acte que les autorités de la transition n’auraient pas vues d’un oeil. C’est ainsi le lendemain notre fort étonnement, le samedi 11 juin à 10h, le chef de district appelle Mohamed Youla qui est notre représentant en disant qu’il est convoqué à la préfecture.
Au début, pour moi, je me disais que c’est une sensibilisation à la sous préfecture de Benty. Arrivée-là, Mohamed m’a appelé pour me dire que l’affaire dépasse le sous-préfet. Mais moi , je lui ai dit d’aller à la préfecture, c’est tout à fait normal. Arrivée, on lui a parlé de trouble à l’ordre public, directement j’ai pris mes responsabilités. J’ai informé les militants à travers les réseaux sociaux et des journalistes. Du début d’après midi ce jour, jusqu’à 19h, il n’avait pas ses téléphones, c’est tard la soirée, qui lui ont remis les téléphones, en lui disant qu’ils vont régler cela à l’amiable.»
En dépit qu’il ait eu un dénouement à l’amiable de ladite affaire, « Nous considerons cela comme un acharnement des autorités à l’encontre de notre formation politique dont elle est chargé de diriger.»
Ahmed Kanté pour Conakrynet.com