Après une nuit agitée, la commune de Kaloum affiche un visage de sérénité à toute épreuve. Un calme précaire qui semble donner la chance à la paix sociale. A part quelques incidents mineurs dans le quartier de Boulbinet, les citoyens observent à distance la chienlit. Les négociations qui se déroulent actuellement doivent être porteuses d’espoir pour une paix durable. Les concessions de part et d’autres sont un gage de paix et de stabilité.

La presqu’île de Kaloum, centre administratif et des affaires, n’est plus cet endroit grouillant et bruyant. Les étals et autres boutiques de fortune sont pour la plupart fermés. Comme tout chat échaudé craindrait l’eau froide, il n’est pas exagéré de jouer la carte de la prudence. Déjà, dès 14 heures ceux qui ont pris le risque de rallier la ville, se précipite pour un retour. Pendant que les véhicules se font rare en direction de la banlieue qui ne rassure pas en termes de sécurité.

Il faut dire que le pouvoir se doit de couper l’herbe sous les pieds de ceux qui demandent autre chose que la réouverture des classes. Trop d’accasions ratées maintiennent le pays à la queue des Nations prospères.

Un mois sans école. C’est une situation inattendue qui en dit long sur le sens de responsabilité des dirigeants. Quand tu as des enfants qui étudient dans de prestigieuses écoles occidentales, c’est ce genre d’indifférence qu’on affiche à la face du monde.
Triste !

M. Morgan
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