Ce jeudi 3 novembre à Conakry, les directeurs généraux des douanes de la République du Libéria, du Sierra Leone et de la Guinée ont entamé un séminaire dans un espace hôtelier de la place. Ladite rencontre vise à échanger sur les préoccupations douanières desdits États.
Dans son discours de circonstance, le directeur général des douanes guinéennes, le général Moussa Camara a d’entrée souligné que ladite rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération administrative.« Au cours de ces denières années, le développement des échanges commerciaux et l’accroissement de la criminalité transfrontalière ont renforcé le role des administrations douanières dans la gestion et la facilitation du commerce international », a déclaré le directeur général des douanes.
Avant d’indiquer que les exigences de la société en matière de sécurité et de sûreté sont grandissantes au regard des menaces sur la chaine logistique international: le terrorisme et son financement; le blanchiment et la contrebande des produits prohibés et des précurseurs.
A l’en croire, les attentes en matière de mobilisation des recettes sont croissantes compte tenu des charges des Etats.
Sur la même lancée, le général Moussa Camara, d’ajouter que le cadre du raffermissement des relations entre les Etats de la CEDEAO, nombreux sont les instruments de coopération qui ont éfé signés.
Et de préciser, qu’un bon nombre de ces instruments concernent le domaine douanier notamment l’acte additionnel relatif à l’assistance administrative mutuelle entre les administrations des douanes; La convention relative au transit routier inter-Etats des marchandises de la CEDEAO.« Il est pertinent de rappeler que la suspension des droits et taxes comme vous le savez rend le régime de transit très sensible et interpelle non seulement nos administrations respectives, mais aussi tous les acteurs et partenaires à jouer pleinement leur rôle chacun en ce qui le concerne. En clair, en cas de déversement frauduleux des marchandises sur le territoire, il en résulte un manque à gagner pour le pays en termes de recettes douanières », a fait savoir l’officier des douanes.
Il a par ailleurs, laissé entendre que les trafics illicites de médicaments, de drogue et de la criminalité transfrontalière portent atteinte à la sécurité pubilique et à la santé
des populations des trois pays et peuvent entraver les échanges commerciaux. « C’est pourquoi, je me réjouis de cette rencontre qui contribuera à coup sûr à lutter davantage contre la fraude à travers le partage de renseignements et l’assistance en matière de lutte contre la criminalité transtrontalière,… »