300 élèves sont concernés dans la ville de Conakry sur 30 établissements scolaires, a-t-il ajouté.<|< Avec ce nombre de pairs éducateurs, nous comptons toucher environ 700 000 élèves dans les séances de causerie éducative de sensibilisation de masse >>, a dit Keïta.
Parlant des actions de plaidoyer , Amadou Cheick Keïta a fait remarquer qu’ils ont identifié des acteurs sur lesquelles, il y a des propositions concrètes. Notamment avec le ministre de l’Education nationale. « Nous avons vu le Gouvernement qui est en train d’introduire ce module sur la santé sexuelle et reproductive. Ce Département de l’enseignement pré-universitaire a décidé d’expérimenter ce module dans environ 150 établissements scolaires. A cet effet, nous avons demandé aux autorités de revoir ce chiffre à la hausse. Il est vrai, que les dirigeants ont fait beaucoup d’efforts, mais sur 150 écoles concernées en République de Guinée, c’est à peu près moins de 1%. Nous voulons qu’en cette phase pilote de ce module, qu’ils prennent en compte au moins de 2 à 3% d’établissements scolaires à travers le pays.»
Selon le rapport MICS 2016, les chiffres des violences Basées sur le Genre en Guinée sont alarmants: environ 14,5% de filles mariées de 15-19 ans sont mariées avant 15 ans et 19,2% de filles mariées de 20-24 ans sont mariées avant 15 ans , 97% des femmes âgées entre 15 et 49 ans ont subi des mutilations génitales féminines, 24 % des 15 ans ou plus ont été victimes avec une dominance chez les femmes (29% contre 18%).
Ahmed Diallo pour Conakrynet.com