Depuis l’amorce des démarches dites de concertation et la revendication, par la quasi-totalité des forces vives (les organisations sérieuses de la société civile et la partie significative de la classe politique), d’un cadre officiel de dialogue, avec des points communs des exigences du FNDC, la direction de ce mouvement a jusque-là refusé tout dialogue avec le reste des forces vives pour mener des actions unilatérales.
La première manifestation qu’ils ont programmée a été décidée sans la moindre concertation avec les autres, alors que les forces vives avaient engagé des démarches envers eux pour obtenir l’unité et une dynamique nationale qui nous permettrait de faire fléchir le CNRD sans risque de troubles entrainant des violences. Le FNDC est resté dans sa logique de mépris des autres et refus de tout dialogue dans ce sens pour continuer son agenda unilatéral.
Quand ils furent arrêtés le 5 juillet 2022, nous membres des forces vives avons le plus vigoureusement protesté contre cette arrestation abusive en exigeant leur libération immédiate et la révocation du Procureur Alfonse Charles Wright.
Libérés avec notre soutien, les dirigeants du FNDC n’ont pas daigné prendre contact avec nous autres des forces vives même pour simplement nous remercier de notre soutien et permettre une concertation large des forces vives que nous réclamons depuis plus de deux mois, sans réaction de leur part.
De nouveau, ils appellent à une nouvelle manifestation sans concertation avec le reste des forces vives.
Le CNRD reste condamnable dans sa posture actuelle. Cependant, on a aussi droit de se poser des questions sur l’attitude et les réelles motivations des dirigeants du FNDC.
Pourquoi refusent-ils de collaborer avec les autres et veulent toujours faire cavalier seuls
Ils reprochent au CNRD, au pouvoir et doté de puissance de l’Etat, de refuser le dialogue, alors que, eux, une simple bande de quartiers de banlieue, se montrent plus arrogants et fermés à tout dialogue avec leurs collègues des forces vives. Cela doit soulever des questions.
Ils se croient qui ces gens, le gouvernement de l’opposition qui peut décider et dicter tout au nom des forces vives sans concertation ?
Abdoulaye Sadio BARRY, Président du parti Bloc pour l’Alternance en Guinée (BAG).
Président de la coalition pour une Transition Politique Apaisée en Guinée (CTPAG).