Les Forces Sociales de Guinée (F.S.G) ont tenu une conférence de presse ce lundi 23 septembre 2024 à la Maison des Journalistes à Conakry. Les thèmes abordés étaient : « 1- Le sens de l’engagement et les actions des FSG pour le retour à l’ordre constitutionnel ; 2- La CEDEAO/Communauté Internationale et les libertés/droits face aux enjeux géostratégiques et économiques en Guinée ; 3- Appel aux Guinéens à la dignité ».

Le président de la Coordination du Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG), Abdoul Sakho, a estimé que les véritables fauteurs de trouble à l’ordre public sont ceux qui appellent à la violation de la charte et de la parole donnée par le Président de la transition. «  Ils sont les fauteurs de trouble à l’ordre public. Je profite de cette occasion pour faire appel à tout juriste, tout Guinéen qui a la possibilité de nous accompagner à saisir les juridictions nationales et internationales pour mettre devant leurs responsabilités ceux qui se transforment en fauteurs de trouble à l’ordre public, ceux qui nous ramènent à répéter les raisons pour lesquelles des Guinéens ont été massacrés, violés et violentés au stade du 28 septembre. Chose que nous ne souhaitons pas et n’accepterons pas que ça se répète. Ceux qui réitèrent la même chose et dans les mêmes conditions avec les mêmes situations, cette fois-ci il faut que la loi se saisisse d’eux. Ça va être la première approche », a-t-il dit.

De son côté, Boubacar Biro Barry, membre des FSG et conférencier, a soutenu que « la transition est difficile, comme pleurer sous la pluie. Nous vivons une période où l’argent coule à flot et les Guinéens sont dans le besoin. Nous avons opté pour une nouvelle forme de stratégie qui consiste à mettre en place un pool d’avocats pour identifier et rendre publique la liste des éléments qui font traîner la transition et nous ramènent à des problèmes. Ce qui est arrivé à Dadis, qui est aujourd’hui dem, risque de se répéter », a-t-il expliqué.

Poursuivant, il a souligné qu’il faut être intelligent. « Se brûler du même feu au même moment, c’est être bête. Nous avons pensé qu’il faut remobiliser les acteurs, y compris les forces sociales. Nous n’avons pas d’argent à distribuer, mais nous avons la volonté d’inverser la tendance à travers les sensibilisations citoyennes. Nous avons adressé des correspondances aux différentes coordinations régionales de sages et religieuses pour organiser des rencontres. Ces rencontres ont pour but de mettre la pression sur le Général Mamadi Doumbouya », a-t-il confié.

Amadou Diallo