La clémence du Créateur aura été au rendez-vous de la célébration d’Aïd El Kebir connu sous le nom de Tabaski ou fête des moutons. C’est un soleil brûlant mais mille fois préférable à une journée pluvieuse qui risquerait d’abimer les bazins richement brodés. Qu’à cela ne tienne, les imams majoritairement ont fustigé les maux dont soufrent les Guinéens dans leur écrasante majorité : régionalisme, ethnocentrisme, injustice, travers sociaux. Excusez du peu.
En un mot comme en mille, la mal gouvernance a été auscultée pour un diagnostic de toutes les urgences. La gangrène a fini par ronger dangereusement le tissu social. Si fait que le développement du pays est sérieusement hypothéqué. Cependant, l’heure n’est pas de perdre espoir. Il suffit, recommandent les imams, de mettre en pratique les recommandations de Dieu.
Aux autorités de traiter les citoyens sous un pied d’égalité devant la loi. Les ethno stratèges doivent désormais battre retrait dans une société où le communautarisme n’a plus droit de cité. Par ailleurs, la coexistence pacifique reste et demeure un levier essentiel pour bâtir l’union sacrée autour de la Nation. L’harmonie parfaite et l’entente cordiale ont plus d’avantages que les dissensions qui ne mèneront qu’au retard dans tous les domaines d’activités. Il s’impose sur les populations guinéennes, l’impérieuse nécessité de mettre en synergie les compétences, sans tenir compte de l’ethnie, du sexe, de la religion et de la région.
Tout un programme.
Soumah Naby
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